mardi 29 janvier 2008

Prière: HYMNE DE LA FAMILLE

HYMNE DE LA FAMILLE :

1 – Qu’aucune Famille ne prenne naissance par un quelconque coup de foudre;
Et qu’aucune Famille ne se casse par manque d’amour !
Que les époux vivent bien unis de corps et d’esprit;
et que rien au monde ne sépare un Foyer d’Amour !

Qu’aucune Famille ne se trouve sans abri;
Et que personne n’interfère dans la vie et la paix du couple !
Que rein ne les oblige à vivre sans aucun horizon;
Et qu’ils vivent sans crainte du lendemain !


Refrain :
Que la Famille commence en sachant pourquoi et où elle va !
Et que l’Homme connaisse la joie d’être Papa !

Que la Femme soit ciel, tendresse, affection et chaleur !
Que les enfants connaissent la force que possède l’amour !

Et bénis, ô Seigneur les Familles, Amen !
Et bénis, ô Seigneur ma Famille aussi ! (bis)

2 – Que l’époux et l’épouse aient la force de s’aimer sans limite.
Et que personne n’aille dormir sans chercher le pardon !
Que les enfants, dès le berceau, apprennent le don de la vie !
Que la Famille célèbre le miracle du baiser et du pain !

Que l’époux et l’épouse à genoux contemplent leurs enfants !
Que par eux ils retrouvent la force de continuer !
Et que dans leur firmament, l’étoile qui a le plus de clarté
Puisse être l’espoir de paix et la certitude d’aimer.

L’AVORTEMENT est-il la bonne solution ?

CE TEXTE EST DESTINÉ À LA PASTORALE DES JEUNES; IL EST UNE BONNE RÉFLEXION SUR L'AVORTEMENT. (Note de Suzanne Daniel)



Une grossesse non désirée peut devenir un drame, et l’avortement (parfois appelé IVG – interruption Volontaire de Grossesse – ou bien IMG – Interruption Médicale de Grossesse) peut paraître la bonne solution. Surtout si on se sent trop jeune, pas prête, ou paniquée, rejetée. Ou si on est poussée à évacuer la grossesse. On nous dit que c’est sans conséquences.

C’est vrai qu’on peut se sentir soulagée sitôt après l’avortement.

Pourtant, très souvent celles qui ont avorté souffrent de troubles psychiques et mêmes physiques : traumatismes, remord, dépression, angoisse, agressivité… Elles sont hantées par leur acte et par le « fantômes » de leur bébé (surtout à la vue d’un bébé ou d’une femme enceinte).

Car ÉLIMINER une vie naissante, « chair de notre chair », cela blesse profondément notre conscience, notre cœur, notre maternité. On ne peut pas « gommer » la vie. En voulant évacuer un problème (la grossesse), on en provoque un autre beaucoup plus lourd (une vie amputée).

Quand la grossesse est là, on le regrette et on en souffre, à commencer par le fille-mère. Mais les reproches n’y changent rien. Ne la poussons pas à évacuer la vie en elle. Aidons la à la respecter et à l’accueillir.

UN ENFANT EST UN TRÉSOR; PEUT-ON ÉLIMINER « ÇA » ?

Et toi le père de l’enfant : Es-tu conscient de ta responsabilité envers ta copine (ton ménage) et son enfant. Ne l’abandonne pas lâchement à sa détresse ou à sa panique !

Ici plus que jamais la mère à besoin d’être accueillie et entourée d’affection. Pour qu’une maman puisse accepter son enfant et lui donner de l’amour, elle doit d’abord se sentir acceptée et aimée pour elle-même.

Même par accident, un enfant reste un être humain à part entière, doué d’énormes capacités : Il peut devenir un génie, un grand artiste, un bienfaiteur de l’humanité. C’est à son aboutissement qu’on juge une vie, et non à ses débuts, mêmes difficiles.


TÉMOIGNAGE : « Je ne connais pas de mère qui regrette d’avoir gardé son enfant; elle l’aime tellement qu’elle dit que c’est le bon choix. Je connais seulement celles qui ne l’ont pas gardé et qui le regrettent ». (Edith E., éducatrice)

« Tout ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait. » (Matthieu 25, 40…)


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source:
Du livre : « POUR RÉUSSIR TA VIE SENTIMENTALE ET SEXUELLE »
de Jean-Benoît Casterman, aux Éditions des Béatitudes. , France.
www.editions-beatitudes.fr // ed.beatitudes@wanadoo.fr

vendredi 18 janvier 2008

UNE FAMILLE, comme une maison, ÇA SE BÂTIT !

Le Couple se construits à trois niveaux : (Comme une maison)

Les fondations :
(l’union des esprits) - les mêmes valeurs;


+ Un vrai mariage repose sur de solides fondations :
= des personnes mûres !
= un amour réciproque, ou chacun trouve son bonheur en faisant
le bonheur de son conjoint…
= des valeurs fortes.
= un projet commun.
Le mariage dans le Seigneur est la plus solide des fondations.
+ L’engagement du mariage fonde la Confiance et la Stabilité du Foyer.

L’édification : (l’union des cœurs) - la tendresse et le dialogue;
+ Le dialogue, assure l’entente et l’adaptation mutuelle des époux. …
+ La tendresse, ce sont les mille expression de bonté, de patience, de service, qui édifient le foyer.
= LES LANGAGES DE L’AMOUR :
a) les paroles valorisantes;
b) les moments d’intimité;
c) les gestes d’affections;
d) les services rendus (preuve tangible).
e) Les cadeaux. (même symboliques)
‘Il y a mille façons de manifester notre affection pour «recharger le Cœur»de notre conjoint.’

La couverture :
(l’union des corps) - l’union amoureuse charnelle.

L’union charnelle des époux est semblable au toit de la maison; elle est (ou devrait être) le couronnement, l’accomplissement de l’amour conjugal.
Si elle n’est pas un moment de tendresse et de joie… elle ouvre la porte à l’infidélité.
Trop souvent les rapports charnels sont mécaniques et routiniers…

+ Les secrets de l’harmonie charnelle :
a) La confiance
b) La tendresse
c) Le plaisir partagé !

+Le cercle magique de l’amour : (à 4 temps)
= »Confiance = » dialogue = » tendresse = » harmonie charnelle= » Confiance = »….. (Il est bon d’y ajouter l’humour et la fantaisie… car l’amour peut évoluer toute la vie. …)

CONCLUSION : QUEL EST LE BON PLAN ?

« La vie d’un homme dépend de 2 ou 3 OUI et de 2 ou 3 NON prononcés entre 16 et 20 ans » Mgr Baunar.

Pour fonder l’amour :
1- OBSERVER …
2- DIALOGUER …
Pour développer l’amour :
3- RESPECTER …
4- PATIENTER …
Pour confirmer l’amour :
5- RÉFLÉCHIR …
6- S’ENGAGER …
(Soit faire une solide préparation au mariage…)

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source:
Du livre : « POUR RÉUSSIR TA VIE SENTIMENTALE ET SEXUELLE »
de Jean-Benoît Casterman, aux Éditions des Béatitudes , France.
www.editions-beatitudes.fr // ed.beatitudes@wanadoo.fr
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Rien de bon
ne se fait sans préparation ! (Suzanne Daniel)



mardi 15 janvier 2008

SIDA ET FAMILLE !

Le développement du SIDA est, pour une part, dû au « manque de suivi des jeunes par les parents » ; ce que l’on appelle : « Les parents démissionnaires ». Mais qui facilite la mission des parents ? Est-ce ces organismes qui distribuent des condoms « à gogo » ? Le font-ils en accord avec les parents ? L’article suivant affirme une évidence qui est souvent « interdite » : Plus on distribue de « capotes », plus le SIDA se propage… Oui il faut du BON SENS pour une lutte réelle et efficace contre cette pandémie ; l’exemple de cette intervention en AFRIQUE DU SUD nous invite, nous aussi, à être inventifs et courageux ! Que l’exemple des succès dans cette lutte en OUGANDA nous interpelle !
Présentation : Suzanne Daniel

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Afrique du Sud : Lutter contre le SIDA avec du bon sens
Entretien avec Mgr Hugh Slattery


ROME, Dimanche 13 janvier 2007 (ZENIT.org) - Le préservatif n'est pas une solution efficace pour combattre le SIDA, affirme Mgr Hugh Slattery, et la situation en Afrique du Sud en est la preuve.
Dans un entretien accordé à Zenit, Mgr Slattery, de Tzaneen, en Afrique du Sud, présente le documentaire intitulé « Semer dans les larmes », qu'il vient de réaliser avec le producteur Norman Servais de Metanoia Media, sur l'épidémie du SIDA dans son pays. Ce documentaire vient de gagner le « Grand Prix » au 22ème festival international multimédia catholique « Niepokalanow 2007 ». Il sera suivi de trois autres documentaires.
« La situation est dramatique dans l'ensemble du pays et continue de s'aggraver, explique Mgr Slattery. Au sein de la population adulte, âgée de 15 ans et plus, le taux de personnes contaminées par le virus du SIDA tourne autour de 20%, mais la grande majorité des personnes qui vivent avec cette maladie n'a absolument pas conscience d'être contaminée, si bien que la maladie continue de se propager à une vitesse alarmante ».
Le documentaire explique que la propagation du SIDA dans le pays est essentiellement due à trois facteurs : un manque de suivi des jeunes de la part des parents, une politique non adaptée et l'influence de groupes d'intérêt externes.
L'évêque déplore tout d'abord un manque d'autorité des parents sur leurs enfants.
« La transition à la démocratie dans ce pays a apporté la liberté mais il y a eu un prix à payer, spécialement au niveau des jeunes », explique-t-il. « On a promu de manière agressive une culture des droits de l'homme pour tous, y compris pour les enfants. Les parents ont l'impression de n'avoir plus aucune autorité sur leurs enfants et les laissent faire ce qu'ils veulent ».
« Le gouvernement a voté une loi très libérale sur l'avortement au milieu des années 90, autorisant les mineures à avorter sans le consentement de leurs parents » souligne-t-il par ailleurs.
« En dépit de la promotion qui est faite dans les écoles pour le préservatif, il y a un taux de grossesse élevé parmi les filles en âge scolaire, parfois jusqu'à 20% », précise-t-il.
Mgr Slattery évoque ensuite les influences extérieures qui « encouragent et renforcent ce genre d'attitude ». Il explique que les avantages économiques d'une telle situation sont réels, l'industrie du préservatif étant une industrie multimillionnaire.
« L'Afrique du Sud et les pays voisins du Botswana et du Swaziland ont les taux d'infection les plus élevés au monde et les taux de distribution de préservatifs également les plus élevés », déclare--t-il.
Pour l'évêque de Tzaneen, « la conclusion est évidente : plus de préservatifs signifient plus de cas de SIDA et plus de morts ». Mais « il est bien sûr ‘politiquement incorrect' aussi bien ici que dans le monde occidental, d'envisager l'éventualité que le préservatif puisse en réalité alimenter cette maladie mortelle au lieu de la freiner », constate-t-il.
Le documentaire présente une image des enfants qui semblent peu affectés par la réalité de la mort.
« Il est probable que certains enfants pensent qu'ils vont mourir jeunes du SIDA. Je pense à ceux qui ont perdu leurs parents ou d'autres membres de leur famille à cause de cette maladie, explique Mgr Slattery. On dirait que beaucoup considèrent désormais tous les enterrements qui ont lieu le week-end comme une chose normale. La plupart de ceux qui sont enterrés sont jeunes ou d'âge moyen et, auparavant, de telles morts auraient été considérées comme anormales ».
« Aujourd'hui, à cause du SIDA, il y a un profond sens de découragement et de fatalisme. Il y a beaucoup de douleur, de souffrance, de silence, de honte, de colère, de culpabilité, de confusion et d'accusations, en famille et dans les communautés », poursuit-il.
« Notre société est traumatisée et paralysée par cette pandémie incontrôlable qui se poursuit, et le nombre d'orphelins du SIDA et de familles gérées par des enfants, est en augmentation constante », déclare Mgr Slattery.
L'objectif de l'Eglise dans le pays est de « lever le voile du secret sur le SIDA et d'inciter les gens à en parler ouvertement », explique l'évêque de Tzaneen.
« On leur fait croire qu'il n'y a pas de véritable crise. Ils voient que beaucoup de jeunes meurent mais on leur dit qu'ils attrapent le SIDA parce qu'ils n'utilisent pas le préservatif correctement. Derrière tout cela il y a une croyance largement répandue selon laquelle les personnes qui meurent du SIDA ont été ensorcelées », poursuit-il.
« La première étape décisive est de tenter de convaincre les populations qu'il existe un problème, et en réalité une véritable crise nationale. C'est l'objectif du premier DVD ‘Semer dans les larmes' », explique Mgr Slattery.
« La deuxième étape est de montrer aux populations, également de manière convaincante, qu'il existe aussi une réponse. C'est l'objectif du deuxième DVD ‘Le changement a commencé', qui montre que l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage enrayeront rapidement la diffusion du SIDA », ajoute-t-il.
Mgr Slattery explique que ce troisième DVD présente la situation en Ouganda qui a réussi à combattre très efficacement le SIDA.
« L'Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l'épidémie du SIDA au début des années 90, souligne-t-il. La position forte et claire du président Museveni a constitué l'élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002 ».
« Il a prêché le bon sens et non le préservatif » constate-t-il, « encourageant l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles ».
« Le troisième DVD portera sur le soin aux malades, aux mourants et sur les orphelins du SIDA, et le dernier sur le mariage et la famille comme solution réelle à la pandémie du SIDA », précise Mgr Slattery.
« Il est très improbable que la Journée mondiale du SIDA ait un jour comme slogan ‘abstiens-toi et sois fidèle'. C'est une réponse qui forge le caractère, assure une bonne vie de famille, ne coûte rien et a 100% de garantie de succès », constate-t-il.
Mgr Slattery précise que des rumeurs sur le rôle de l'abstinence et de la fidélité pour combattre le SIDA, circulent au sein du gouvernement d'Afrique du Sud. « Espérons que ces rumeurs se confirment et se renforcent », conclut l'évêque de Tzaneen.
Carrie Cress/Gisèle Plantec

Suspendre les avortements et réfléchir.

Quelqu’un disait : « On ne résout pas les problèmes du XXIème siècle avec des solutions du XXème siècle ». En ce 21ème siècle, nous voilà appelé à résoudre des problèmes qui n’ont pas été résolus au siècle passé ; puisque l’avortement n’est pas une solution, mais un échec… un meurtre et une violente injustice.
L’avortement a été une solution du 20ème siècle, qui a amplifié démesurément le problème qu’il prétendait solutionner. Un défi de notre siècle et de répondre vitalement à cette situation car « la paix du monde en dépend » comme l’affirmait Mère Térésa. Il n’y a pas de Paix possible sans le respect de la vie, de toutes vies !
Qu’est qu’un moratoire ? « Moratoire : n. m. (en droit), disposition légale suspendant l’exigibilité des créances, le cours des actions en justice. V. délai, suspensions… » Dans le ‘Petit Robert’.
Présentation : Suzanne Daniel

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Mgr Sgreccia soutient le moratoire sur l’avortement
Ce n’est pas un retour en arrière mais un pas en avant, affirme-t-il

ROME, jeudi 10 janvier 2008 (ZENIT.org) - Le président de l'Académie pontificale pour la vie, Mgr Elio Sgreccia, soutient la proposition de moratoire sur l'avortement lancée par un journaliste italien et appelle de ses vœux un changement d'attitude dans tous les pays où est pratiquée l'interruption volontaire de grossesse. « Cette vague en faveur du droit à la vie ne s'arrêtera pas », déclare-t-il.

L'idée d'un moratoire sur l'avortement a été lancée par le directeur du quotidien italien « Il Foglio », Giuliano Ferrara, non catholique. L'Inde, par l'intermédiaire du cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, ainsi que la Corée, ont déjà exprimé leur soutien à cette initiative (cf. AsiaNews.it et Zenit du 9 janvier).
« Malgré quelques protestations et accusations de retour au passé, étant donné la soi-disant ‘intangibilité' de la loi, cette vague en faveur du droit à la vie ne s'arrêtera pas et nous devons tout faire pour qu'elle s'affirme en Italie et dans le monde », affirme Mgr Sgreccia dans une réflexion envoyée à Zenit.
Le président de l'Académie souligne que c'est à l'Italie que l'on doit le lancement du moratoire sur la peine de mort « parti d'une initiative laïque et catholique » et qui a « été jugé favorablement à l'Assemblée des Nations unies », ainsi que cette « nouvelle réflexion sur l'avortement ».
« Que personne ne tue Caïn ! ». Mgr Sgreccia rappelle que « c'est avec cette parole biblique qu'est partie la première protestation victorieuse en faveur de la vie de qui se serait rendu coupable de délits même graves ». Le deuxième slogan « que le sang d'Abel ne soit plus versé », se réfère en revanche à « l'exigence du droit à la vie de tout être innocent ».
Mgr Sgreccia est confiant. « Il s'agit avant tout d'une question de justice », explique-t-il.
« Personne - ceci a été dit et répété par des laïcs possédant une réelle notoriété - n'a le droit de supprimer une autre personne humaine et s'il est juste de respecter la vie du coupable, que celle de l'innocent soit également, et plus encore, respectée ».
Et il s'agit également d'une « exigence de la paix», a ajouté Mgr Sgreccia.
« La première paix, celle qui se base sur la justice (opus iustitiae pax), est celle qui respecte la vie, arrête la main du bourreau et bloque aussi l'acte qui arrache à la vie un enfant innocent qui attend de naître ».
« Le premier ‘non' à la guerre est la décision de qui respecte la vie et de qui aide à respecter le droit à la vie. Il sera plus facile ensuite d'enseigner le respect de l'innocence, de la fragilité des enfants et des malades graves, il sera plus facile de respecter l'environnement qui est la maison et le patrimoine des générations futures et de tout citoyen, et de fournir une explication logique à ce respect », explique l'évêque italien.
La troisième raison, « plus concrète encore », est celle « de l'économie et de la survie démographique de nos populations occidentales », souligne Mgr Sgreccia.
Le premier « capital » dont l'économie a besoin, explique-t-il, est constitué par le « capital humain », comme « l'ont écrit des prix Nobel d'économie tels que Beker ».
« L'Europe subit un déclin démographique et est à risque sur le plan économique. Nous devons remercier les immigrés qui dans une certaine mesure font ralentir ce déclin », ajoute Mgr Sgreccia.
Le président de l'Académie pontificale pour la vie explique qu'il « manque des millions de personnes dans le secteur de la productivité, car, seulement en Italie, ces 30 dernières années », avec la loi sur l'avortement en vigueur, « près de 5 millions d'individus ont été supprimés par l'avortement ».
Parmi les raisons justifiant cette nouvelle réflexion sur l'avortement, Mgr Sgreccia relève également « un devoir envers la science qui porte à modifier la loi, non seulement parce que celle-ci ne définit pas la viabilité du fœtus de manière adéquate, mais parce que la science confirme que l'être humain est un individu humain dès le moment de sa conception ».
« Il y a des raisons contraignantes pour qui raisonne avec la tête, avec le cœur, avec la conscience et aussi avec l'économie », souligne-t-il.
Reprenant l'argument des défenseurs de l'avortement - « la liberté de la femme, l'autonomie de la mère » - le président de l'Académie pontificale pour la vie répond : « Nous savons - tout le monde le sait - que pour la femme, l'avortement est une souffrance et un échec de sa maternité ».
Mgr Sgreccia encourage à aider les femmes à « accueillir librement et de manière responsable la vie de leur enfant », pour leur bien. Car « la vraie liberté est celle qui respecte le bien de tous, adultes et enfants à naître ».
« Par ailleurs, ajoute-t-il, supprimer la vie c'est ôter les racines de la liberté de celui qui est supprimé. C'est là le moment où la loi peut et doit encourager l'utilisation responsable de la liberté ».
« Il ne s'agit pas d'un retour en arrière mais d'un pas en avant : de même qu'a été combattu l'esclavage, la discrimination entre blancs et noirs ou entre riches et pauvres, il faut continuer à reconnaître le droit à la vie... pour les enfants à naître et les enfants nés, les coupables et les innocents », explique-t-il.
Mgr Sgreccia conclut en citant un discours de Jean-Paul II à l'Académie pour la vie, puis un discours de Benoît XVI.
En 2001, Jean-Paul II affirmait : « La vie vaincra : pour nous, cela est une espérance certaine. Oui, la vie vaincra, car la vérité, le bien, la joie, le véritable progrès sont du côté de la vie. Dieu, qui aime la vie et la donne avec générosité, est du côté de la vie » (3 mars 2001).
Et en février 2006, Benoît XVI déclarait : « L'amour de Dieu ne fait pas de différence entre celui qui vient d'être conçu et se trouve encore dans le sein de sa mère, et l'enfant, ou le jeune, ou bien encore l'homme mûr ou âgé. Il ne fait pas de différence, car en chacun d'eux il voit l'empreinte de sa propre image et ressemblance (cf. Gn 1, 26)... Cet amour infini et presque incompréhensible de Dieu pour l'homme révèle jusqu'à quel point la personne humaine est digne d'être aimée en elle-même, indépendamment de toute autre considération ».
Gisèle Plantec

dimanche 6 janvier 2008

VICTOIRE POUR LA VIE

Réduire les avortements… c’est possible.
Toute la politique contraceptive de divers États, dits ‘modernes’, a mis en œuvres des lois dont la motivation était de réduire les avortements. Mais ceux-ci n’ont diminués en aucun de ces pays… La méthode est bâtie sur un mensonge fondamental… celui de la ‘Culture de la mort’ !
Un exemple positif nous est donné par la Croatie ; il faut examiner les bons moyens mis en œuvres qui ont permis ce résultat… Et nous pensons que chaque pays pourrait les mettre en œuvre, puisque tous déclarent qu’un taux d’avortement aussi élevé est un échec… Voici le témoignage tel que rapporté par l’Agence
www.zenit.org , pour une ‘Culture de la vie’. Présentation Suzanne DANIEL
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Avortements réduits de 88,5% en Croatie entre 1989 et 2005
Fruit du travail d’éducation et de formation de l’Eglise catholique

ROME, Lundi 24 décembre 2007 (ZENIT.org) - Même si la loi concernant les interruptions volontaires de grossesse reste inchangée, les avortements ont diminué de 88,5% en Croatie, entre la chute du communisme en 1989 et 2005.
ZENIT a rencontré Marijo Zivkovicc, président du Centre pour la Famille, de Zagreb, en Croatie, lors de la rencontre organisée le 11 décembre dernier à Strasbourg par le Mouvement pour la vie italien, dont le président est Carlo Casini, député européen. Le thème de cette rencontre, qui a rassemblé des représentants d'associations et de mouvements de France, d'Italie, d'Espagne, d'Allemagne, de Pologne, d'Autriche, de Belgique, de Hongrie, de Roumanie, de Slovaquie, de Suisse, de Chypre, de Slovénie et de Croatie était la défense de la vie et de la famille.
Marijo Zivkovicc a expliqué que la baisse du taux d'avortements en Croatie est « entièrement le fruit du travail d'éducation et de formation à l'Evangile de la vie promu par l'Eglise et les associations catholiques ».
En 1989, dernière année du régime communiste en Croatie, 40.000 avortements ont été enregistrés dans le pays alors qu'en 2005, il y en a eu 4600.
Marijo Zivkovicc a comparé les chiffres de deux villes industrielles ayant à peu près la même taille, comme Rijeka (330.000 habitants) et Split (470.000 habitants), et a observé que Split a enregistré une baisse du nombre des avortements, des divorces et des suicides, une réduction de l'utilisation des moyens de contraception et près de deux fois plus de familles avec au moins trois enfants.
Contrairement à l'ensemble de l'Europe, la Croatie a vu en 1995 une augmentation de 11% du nombre de jeunes âgés de moins de 14 ans ; de plus en plus de familles avec au moins trois enfants ; un faible taux de divorces, un taux très faible de personnes porteuses du virus du SIDA et un faible taux de personnes utilisant le préservatif.
Selon le président du Centre croate pour la famille, ce changement culturel est dû en partie au travail réalisé par les catholiques dans les années 70 et 80 mais surtout depuis la chute du communisme.
Des films, des dépliants, des brochures, des livres, ont été diffusés par milliers sous le régime communiste et par millions après la chute du régime.
Le Centre pour la famille a distribué depuis 1993, quatre millions et demi de brochures avec des chapelets pour la vie, ainsi que des textes et des images pro-vie.
Les autorités croates ont réagi en encourageant un renouvellement démographique, expliquant que les familles stables et nombreuses sont un bien pour l'ensemble du pays.
Jean-Paul II s'est rendu en Croatie en 1994, 1998 et 2003, et a chaque fois promu l'Evangile de la vie.
Mario Zivkovic a précisé que la Croatie a reçu l'aide internationale de l'Académie pour la vie, de Lumières sur l'Est, de l'archidiocèse de Vienne, de Human Life International, de l'American Life League et de la Society for the Unborn (SPUC), mais aussi de la presse non catholique.
Le directeur du Centre croate pour la famille a expliqué que ce succès est également dû à « l'utilisation, de la part de l'Eglise, d'un langage non clérical ».
Pour montrer combien la culture de la vie a imprégné la Croatie, Mario Zivkovic a raconté que la pièce croate de 25 Kuna (qui équivaut à trois euros), frappée en l'an 2000, représente un enfant dans le ventre de sa mère, avec une partie du cordon ombilical.
Antonio Gaspari