samedi 31 mai 2008

CONDITIONS POUR LA MISSION.

LE JOUR DE LA PENTECÔTE 2008, LES ÉVÊQUES NOUS ONT ENVOYÉS EN MISSION...
Quelles sont les conditions pirmordiales de réussite de cette mission ?
Monseigneur Frantz Colimon, smm, à écrit le texte suivant, certain que la mission ne pourra réussir sans être vécue dans la pauvreté. Voici ses mots que nous sommes heureux de livrer à votre méditation.
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D + S
M
La pauvreté rend libre pour la mission Lc 9, 58, d’autant plus que c’est aux pauvres qu’est destinée la Bonne Nouvelle du Salut, Lc 4, 18.
Il faut aller aux pauvres pauvrement. 2 Cor 8, 9 ; Ph 2, 6-7.
La première des Béatitudes est celle de la pauvreté.
L’Esprit Saint est l’artisan de la mission. Les structures mises en place ne sont que de simples moyens adjacents. Si l’état d’esprit fondamental manque, on est un corps sans âme.
L’abandon à la Divine Providence est indispensable au succès de la mission. Ce n’est pas une œuvre humaine qui est en jeu, c’est une entreprise divine dont l’homme n’est qu’un pauvre instrument.
A chaque jour suffit sa peine, Mt 6, 25-34. Il faut donner sans calcul, R 12, 8.
Le Seigneur prends soin de son missionnaire, Ac 16, 15; Lc 8, 3.
La pauvreté est dépendance.
Par le fait même elle maintient dans l’HUMILITÉ, cette précieuse vertu que Sainte Bernadette ne cessait de demander à Notre Dame dans sa prière appelée le « Magnificat de Bernadette ».
Notre Dame, Missionnaire, part en hâte chez sa cousine Ste Elizabeth dans les montagnes de Juda, Lc 1, 39; Is 40, 9, au souffle de l’Esprit Saint, Lc 1, 35; Is 40, 7. Elle transmet l’Esprit Saint qu’elle a reçu, Lc 1, 40.15.

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Document :
Neuvaine 1992
à Notre Dame de Lourdes
3-11 février

PRIÈRE
« Lourdes, terre des pauvres » : A la suite de Bernadette, nous nous adressons à Marie avec confiance et humilité, en prolongeant cette prière appelée « le Magnificat de Bernadette ».

« O Marie, tendre Mère, vous vous êtes abaissée jusqu’à terre pour apparaître à une faible enfant et lui communiquer certaines choses, malgré sa grande indignité… Vous, la reine du ciel et de la terre, avez bien voulu vous servir de ce qu’il y avait de plus faible selon le monde. O Marie, donnez à celle qui ose se dire votre enfant cette précieuse vertu d’HUMILITÉ. Faites, o tendre Mère, que votre enfant vous imite en tout et pour tout, en un mot, que je sois une enfant selon votre cœur et celui de votre cher Fils ». (Prière de Ste Bernadette).
Notre Dame de Lourdes, pleine de bonté et de miséricorde pour les petits et pour les pauvres, apprenez nous à entendre le cri des malheureux et l’appel des pauvres, pour chanter avec vous, nous aussi, notre Magnificat.

Notre Dame de Lourdes, priez pour nous.
Sainte Bernadette, priez pour nous.

Pratiques de la Neuvaine.

Chaque jour, une dizaine de chapelet et trois fois les invocations : « Notre Dame de Lourdes, priez pour nous. Sainte Bernadette priez pour nous ». Ensuite la prière ci-dessus. Messe et communion, de préférence le 11 février.
Cette prière sera dite aussi le 15 août à Lourdes, dans le cadre du pèlerinage national (11-16 août 1992)

ASSOCIATION NOTRE-DAME DE SALUT
10, rue François 1er – 75008 PARIS
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La mission concerne toute la mission de l'Église. Elle nous concerne donc aussi en tant que :
FAMILLE,
ÉGLISE DOMESTIQUE,
SANCTUAIRE DE LA VIE !

mercredi 7 mai 2008

UNE MARCHE NATIONALE POUR LA VIE...

RESPECTER
LE DROIT À LA VIE:
PREMIER PAS
VERS UN NÉCESSAIRE
RENOUVEAU CULTUREL !

Message à l’occasion de la Marche nationale pour la vie Ottawa - 8 mai 2008Dans un message intitulé « Le droit de naître : une question de justice », l’Organisme catholique pour la vie et la famille (OCVF) appelait, l’année dernière, le Canada à étendre enfin aux enfants canadiens à naître les protections prévues par la Charte canadienne des droits et libertés.
Cette année, à l’occasion de la Marche nationale pour la vie, l’OCVF invite les Canadiennes et les Canadiens qui croient au respect de la vie humaine à marcher pour appuyer le premier de tous les droits humains : le droit à la vie – droit reconnu par la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont on célèbre le 60e anniversaire en 2008. À ce sujet, notre pays a besoin non seulement d’une réforme législative, mais d’un grand renouveau culturel inspiré par une prise de conscience nouvelle de la valeur et de la dignité de chaque vie humaine, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.
Un très grand nombre de personnes sont étonnées d’apprendre qu’aujourd’hui encore le premier des droits humains, le droit à la vie, n’est pas protégé dans notre pays pendant les neuf mois que dure une grossesse. Les sondages démontrent que les deux tiers des citoyens canadiens seraient favorables au moins à certaines restrictions concernant l’avortement 1; et pourtant, trop de grossesses continuent chez nous de se terminer par un avortement. Au Canada, pour chaque trois naissances vivantes, un humain embryonnaire est éliminé par avortement. Et on sait que 90% des avortements sont réalisés pour des motifs non thérapeutiques 2.
La vie est le premier et le plus grand de tous les dons humains. Miracle de la création, elle est au fondement de tous les autres droits. Sans la vie, il n’existe pas de droits ; et quand jaillit la vie humaine, sa dignité et sa valeur inhérentes exigent un respect inconditionnel. C’est au respect manifesté pour la vie, surtout des plus faibles, que se mesure le respect que nous portons à tous les autres droits humains. Comment s’étonner du manque de respect pour les autres droits lorsque le premier, le droit à la vie, n’est pas protégé ?
ASSOIFFÉS DE VÉRITÉ
Le renouveau culturel désiré consisterait aussi à approfondir la raison d’être et la signification de la sexualité humaine. Maintenant plus que jamais les jeunes ont besoin d’entendre une parole de vérité sur l’être humain. Nombre d’entre eux manifestent leur désespoir et leur désillusion face à une culture qui promeut la banalisation de la sexualité et donc de l’être humain. Beaucoup ont fait l’expérience de la dépendance à la pornographie et des autres pièges d’une culture qui rabaisse l’être humain au niveau d’objet. Beaucoup ont connu la souffrance qui accompagne la fin d’une relation préconjugale, les conséquences d’une maladie transmise sexuellement ou l’échec de la contraception qui les a conduits à l’avortement. Beaucoup vivent dans le secret la douleur du syndrome post-avortement. Et un grand nombre se doute que leur sexualité possède certainement une raison d’être plus grande que le seul plaisir passager.
Les jeunes ont soif de savoir qu’ils ont été créés pour un amour permanent, exclusif, fidèle et ouvert à la vie : un amour dont la pleine expression ne peut exister que dans le mariage entre un homme et une femme. Ils veulent connaître la vérité sur la contraception, qui a entraîné tant d’effets contraires à ceux qui étaient attendus. Pourquoi la promesse de libération sexuelle s’est-elle transformée en déshumanisation des femmes, trop souvent traitées comme objets de gratification sexuelle. Des adolescentes et des adolescents canadiens, des jeunes adultes aussi, veulent s’entendre dire que leur masculinité et leur féminité ne sont pas interchangeables et ne sont pas non plus l’effet du hasard ; mais que l’homme et la femme sont faits pour se compléter mutuellement – physiquement, psychologiquement et spirituellement – et qu’ils sont appelés à une union durable et heureuse qu’il vaut la peine de préparer dans la chasteté.
LA VOCATION PARENTALE
Comme société, il nous faut redécouvrir aussi la grandeur de la vocation parentale. Les jeunes femmes ont besoin de se faire dire que la maternité est un appel d’une immense importance, tout aussi valable qu’une carrière professionnelle, et que la décision de reporter ou de troquer une carrière pour la maternité est une option acceptable. Elles veulent être rassurées : choisir d’être épouse et mère n’a rien d’anti-femme ou d’anti-progrès. C’est plutôt un choix profondément épanouissant qui célèbre leur identité et leur nature féminine unique. Le marché du travail doit donc lui aussi relever le défi de s’adapter aux besoins de la vie parentale et familiale.
Les jeunes hommes aussi ont besoin de découvrir que la paternité est un appel important et une responsabilité très gratifiante. Qu’un père n’est pas un parent superflu ou remplaçable. D’innombrables études ont confirmé le rôle crucial du père dans le développement d’un enfant. Quand un nouvel être humain a été conçu, le père est appelé à l’un des projets les plus honorables, les plus essentiels et les plus passionnants de sa vie.
Développons chez les jeunes, qui seront les leaders de demain, la force intérieure qui les transformera en témoins de la vérité sur la dignité humaine et sur le caractère unique de la personne humaine. Soyons les promoteurs d’un renouveau culturel qui permettra de se réapproprier la grandeur et le sens de la sexualité, de la fécondité et du mariage. Nous retrouverons ainsi le respect qui est dû à toute vie humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.
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Ce texte est publié par :
OCVF/COLF:
Organisme Catholique pour la Vie et la Famille;
au Canada"
dont voici le lien: